
L'exposition-résidence
Commissariat : Anna Labouze & Keimis Henni
Pour son exposition-résidence, Valentine Gardiennet transforme les Magasins Généraux en un village imaginaire. Une maison dont les murs sont des dessins aux crayons de couleur, des poupées géantes qui semblent parfois s’animer toutes seules, une troupe de théâtre en carton-pâte, une bibliothèque et quelques fantômes entourent un lit en métal de plusieurs mètres de long. Une bande sonore s’en échappe. Ce qui, à première vue, pourrait ressembler à l’agrandissement d’une chambre d’enfant ou d’adolescent·e, à un décor de théâtre en cours de construction, à une scène de crime reconstituée ou à un parc d’attraction abandonné, se révèle être une ode au collectif et à la nécessité d’être plusieurs pour avancer dans l’art et la vie.
Pour son exposition-résidence, Valentine Gardiennet transforme les Magasins Généraux en un village imaginaire − peut-être un clin d’œil au village où elle a grandi dans le Gard. Des poupées géantes qui semblent prendre vie, une maison dont les murs et le toit sont faits de dessins, une troupe de théâtre en carton-pâte, un moulin et quelques fantômes entourent un immense lit. On peut y voir une chambre XXL, un décor de théâtre ou de cinéma en cours de construction, un jeu de piste, une fête foraine abandonnée, ou encore l’atelier de l’artiste qui aurait choisi de vivre là. Cet univers dans lequel Valentine Gardiennet nous invite est avant tout une ode au collectif et à la nécessité d’être plusieurs pour évoluer dans l’art et la vie.
Il faut tout un village pour grandir, apprendre, se construire, lutter, créer, aimer, ou simplement pour ne pas se sentir seul·e. Et ce malgré la complexité des relations humaines dans un monde toujours plus polarisé. Les personnages qui habitent le village de Valentine Gardiennet sont tantôt timides, gênés, maladroits, tristes, en colère ou jaloux. Mais ils s’entraident, deviennent amis, tombent amoureux et se soutiennent aussi, pour surmonter les obstacles et rendre les violences de l’existence plus supportables. Certains portent un passé douloureux, mais ensemble, ils tendent vers une forme de joie et d’apaisement.
Nourri de cinéma fantastique, de dessins animés, de contes, d’humour burlesque, de mèmes, de sitcoms et de bande dessinée, « It takes a village » est au fond un hommage réconfortant à la création artistique collective, ainsi qu’aux personnes réelles ou fi ctives qui nous entourent et nous portent.
Une équipe de médiation est à la disposition du public pendant les heures d’ouverture. Elle vous accompagne à la découverte de l’exposition-résidence. La médiation est conçue et réalisée par le Bureau Indépendant de Médiation culturelle (BIM), bureau d’étude spécialisé dans la création, l’accompagnement et la gestion de projets de médiation culturelle.